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un pays fourmidable
8 mars 2013

4e visite de Kanazawa.

C’est complètement par hasard que je suis retourné pour une quatrième fois à Kanazawa. Pris d’une envie irrésistible de sortir, je me suis rendu à la gare routière de Nagoya pour constater que les cars étaient déjà pris d’assaut. Contrairement à ce que l’on pense, il y a beaucoup de jours fériés au Japon, et ce sont des jours de grande influence qui n’ont rien à voir avec les dimanches après-midi à Brie-Comte-Robert. Il n’est jamais une bonne idée de sortir sur un coup de tête lorsque c’est férié au Japon car les Japonais s’y prennent à l’avance et réservent tout ce qu’ils peuvent. Puisque les bus étaient pleins, j’ai alors pris un train au hasard, lequel m’a mené à Ogaki, puis à Maibara. Arrivé là, j’avais le choix, soit aller du côté du Kansai, soit monter vers la Mer du Japon. J’ai choisi la 2e solution.

Je me suis retrouvé dans cette nouvelle gare de Kanazawa reconnaissable à son massif Torii post-moderne, touche finale d’un projet gigantesque qui a mis la gare en travaux de nombreuses années…

kanazawa-station

Il n’est pas toujours une bonne idée de commencer une visite de Kanazawa à pied en été. La gare est excentrée et vu la chaleur, on a vite fait de finir liquéfié. Ainsi, la navette touristique s’est imposée. 500yen pour la journée et l’on peut faire le tour de la ville. Théoriquement, on pourrait faire cette visite en une journée, mais je pense que cette ville mérite qu’on s’y attarde au moins 2 jours. Il y a eu beaucoup d’aménagements depuis mon premier séjour : les vestiges du château ressemblaient plus à un terrain vague à l’époque, mais de nos jours, la château est un vrai site à part entière. Un nouveau bâtiment a fait son apparition et attire de nombreux visiteurs ; c’est le musée d’art contemporain du XXIe siècle.

musee-kanazawa

Après la visite de la ville, je me suis mis à la recherche d’un hôtel, mais hélas, ils étaient tous complets. A un moment donné il a fallu abandonner les appels et réfléchir à une solution d’urgence. J’ai appelé en désespoir mon ancienne famille d’accueil en m’excusant de la surprise. S’ils n’avaient pas été là, j’aurais sans doute été obligé de prendre un train de nuit pour ailleurs…

Ce fut en tout cas l’occasion de se revoir et de se raconter tout ce qui s’est passé ces dernières années. Le lendemain, on s’est bien marrés. On est allés dans une chaîne de raamen et on a créé un incident : Comme à chaque fois où on se voit, elle prend les tickets de caisse pour payer la note à ma place, mais cette année, j’étais sur le qui-vive et dès que sa main a fait un geste suspect, je me suis jeté sur le ticket. Ayant compris mon action, elle s’y est mise à 2 mains, tirant de toutes ses forces. Aussitôt j’en faisais de même, et c’était assez drôle de voir les clients du restaurant tournés vers notre table pendant qu’on hurlait “ lâche ! lâche ! ”. Elle a appelé son mari à l’aide, mais je suis rapidement sorti vainqueur de la bataille, brandissant au ciel mon ticket de caisse froissé devant le public interloqué, et me dirigeant d’un pas snob vers la caisse…

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