Moustiques

Dans cette fournaise humide qu'est l'archipel, les insectes grouillent et les plantes poussent à des vitesses impressionnantes.
Dès les premières chaleurs, les insectes font savoir qu'ils reprennent leur territoire. Il en va de même pour les moustiques.
Ces maudits diptères bénéficient malheureusement d'un environnement propice : nombreuses rizières, canaux, lacs, étangs et égouts... la saison des pluies donnent naissance à de nombreuses flaques qui deviendront autant de couveuses pour les larves.... parfois une cannette abandonnée fait même l'affaire...

Ainsi, chaque été il faut affronter des nuées de petites bêtes désagréables de toutes tailles alléchées par le sang humain...

Je n'ai pas encore déterminé combien il pouvait y avoir d'espèces de moustique ici mais j'ai remarqué 2 espèces bien distinctes.

Le moustique domestique, "ieka", avec sa version couleur fauve comme sur la photo, le akaieka. Ce fourbe se fait discret la journée tentant de s'infiltrer dans les habitations et attend le soir pour commettre son crime.
Avec ses longues pattes et sa couleur, on peut le voir aisément. Comme au Japon on a pas de papier peint à motif, ce misérable fait tache sur les murs. Je peux donc lui asséner un grand coup de Kôjien dans sa tronche. Autre avantage, il me semble moins rapide que son cousin européen. Il est donc possible de l'exterminer pendant son vol de reconnaissance....
Autre moyen radical : on ferme les pièces et on allume un katorisenkô.

Le Yabuka, moustique des champs. L'insolent n'attend pas la nuit pour être actif. Il vous attend dehors dès que le vent tombe. Il vous aime tellement qu'il vous suit sur de longues distances. La photo montre son enthousiasme. il est tellement emballé qu'à peine posé, il tente de transpercer la peau même si vous avez un vêtement épais. C'est du vécu.
Contre le Yabuka, il est plus difficile de lutter. En général, il vaut mieux filer...
Avantage : l'ennemi est reconnaissable grace à ses bandes noires et blanches. Il est ainsi plus visible et a plus de chance de se manger une raclée bien méritée....

ma technique : pas de chemise à manche courte. je préfère qu'ils viennent au visage. Ainsi je les entends et sors le Kôjien.

source photo 1 : fujikankyou.co.jp
source photo 2 : insect.jp