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un pays fourmidable
27 décembre 2000

Promenade à Kanazawa

Après avoir déposé mes valises, je ressors rapidement pour redécouvrir avec nostalgie les quartiers que je parcourais autrefois en vélo pour suivre des cours de japonais. Je retrouve avec émotion, le pavillon où j’étais logé.

A ma grande surprise, ma mère d’accueil, ne vit plus ici. J’engage timidement la conversation avec la nouvelle locataire qui tient un bébé dans ses bras. Une voisine, intriguée par ma présence, vient se joindre à nous, et je leur raconte mes souvenirs d’il y a 6 ans. J’apprends que la mère qui m’hébergeait est partie il y a quelques années. Voilà qui est ennuyeux puisque je n’ai pas de moyen pour la retrouver… Heureusement, il me reste l’adresse de sa fille, qui s’est mariée et a déménagé pour la banlieue sud de Kanazawa…

De retour dans le centre ville, je fais un détour par l’école où je suivais des cours. Rien n’a changé. Je me retrouve même à siroter une boisson de l’époque en attendant aux mêmes endroits un improbable cours….

Rôdant dans le centre ville, je cherche un boui-boui peu fréquenté pour rattraper ces jours perdus où je n’ai rien pu manger… Juste à 2 pas de Kohrinbo109, je trouve l’endroit parfait : Un coin lugubre, presque sans invité, dont la spécialité est l’Okonomiyaki, un plat étouffe-chrétien que j’apprécie particulièrement.

Ce soir, un de ses clients me fait boire de la bière. J’y vais mollo, je ne veux pas me retrouver à aller vomir derrière un fourré comme un Japonais. De plus, même dans un pays sûr comme le Japon, je ne laisse pas un inconnu me saouler. La technique : ne jamais laisser un verre vide devant un japonais, sinon il le remplit.

Katamachi, artère principale de Kanazawa

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