En quête d’une chambre à Tôkyô.

Pour ne pas me retrouver à la rue, il faut absolument que je trouve une auberge qui accepte de me loger plusieurs nuits de suite. dès 9 heures, je quitte l’auberge en quête de logement salutaire. Mon guide m’indique qu’une autre auberge existe à Iidabashi. Je m’y rue. c’est hélas fermé. Il faut attendre 15 heures !!

Ce coin m’est curieusement familier ; je me souviens m’y être promené 6 ans auparavant; je décide de suivre l'avenue principale pour retrouver le centre protestant qui m’avait logé autrefois. J’arrive à pied à Ichigaya et retrouve avec une certaine nostalgie l’hôtel en question. Ils m’expliquent, confus, qu’ils sont pleins. Je retourne à Iidabashi et attends l’ouverture.

Là aussi l’employée m’explique qu’on ne peut me garder qu’une nuit s’il reste une place. J’ai gardé un souvenir très désagréable de cette dame, faisant mine de ne pas comprendre mon anglais, et parlant japonais le plus vite possible pour me dissuader de polémiquer avec elle dans sa langue. Cette fois, je n’ai pas le choix, il faut que je loge quelque part. je fais du « rentre dedans », et je lui prends la tête jusqu’à ce qu’elle cède. Elle accepte de me prendre pour une nuit en m’expliquant que leur hôtel est complet ! Le problème de logement étant temporairement réglé, je sors me balader à Meguro et me mets à la recherche d’une chapelle, copie réduite de l’église de ma ville. Le restaurateur de l’église du Raincy m’avait donné une adresse sur Meguro. Je finis par me perdre dans des petites rues…