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un pays fourmidable
6 mars 2013

Bar à chats–neko-café

Les bars à chats ont la vitrine discrète. Il est parfois nécessaire d’être très attentif pour trouver la rue et l’entrée. Une fois entré, il faut déposer ses chaussures (et oui, on est au Japon). L’accueil se fait par une hôtesse qui explique les étapes nécessaires avant d’accéder aux boules de poil. Dans un premier temps, un lavage des mains s’impose, suivi d’une désinfection des mains. Ensuite, on nous explique qu’il convient de respecter certaines règles avec les chats, comme “ne pas courir” “ne pas chercher un contact si le chat n’est pas disposé” “ne pas crier ou faire des gestes brusques” “ne pas donner à manger aux chats”… Une fois prévenu, l’hôtesse vous place à une table où l’on doit s’installer et consommer sur place. Le menu consiste en boissons, gâteaux et nouilles instantanées. Il ne faut pas s’attendre à de succulents mets. Le café prévient : “Attention aux poils de chats à proximité des boissons”.

La salle contient quelques chats, les plus calmes. Lorsqu’on le désire, on passe dans une autre pièce où la majorité des chats se trouvent, une quinzaine au total. Première impression, ça sent la pisse de chat. La pièce est bien trop petite à mon gout pour qu’on y fasse cohabiter autant de chats de races différentes (les chats ont des caractères plus ou moins marqués en fonction de la race). Une équipe de jeunes s’occupent constamment des chats. Ils n’ont pas l’air d’être issus du milieu vétérinaire. Je pense plutôt à des freeters arrivés là un peu par hasard. Il me paraît improbable qu’on crée le même concept en France sans que la SPA porte plainte, ou alors il faudra nécessairement vérifier la formation du personnel. De toute façon, ce n’est pas rentable si on y met pas de freeters payés au lance-pierre.

Vous aurez bien compris : je suis un peu déçu. J’aime beaucoup les chats, mais là, je vois bien l’aspect négatif du concept. Les chats ne s’entendent pas bien entre eux, certains ont l’air stressé, d’autres en ont marre de se faire toucher par des étrangers… Il faudrait commencer par embaucher des gens qui ont déjà eu des chats et s’en sont occupés.

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