Escapade dans le Kantô
J’ai décidé de rendre visite à une amie avec laquelle je corresponds depuis 1998. Elle avait fait l’effort de venir à Nagoya en voiture l’année précédente ; cette fois-ci, profitant d’un congé, je vais passer le weekend chez elle.
Mes moyens étant limités, je me rends à Tôkyô en bus de nuit. En plus de la fatigue et d’une barbe naissante, l’inconvénient majeur de ce genre de transport, c’est l’heure à laquelle on est largués devant la gare centrale de Tôkyô : 6 heures et des broutilles, et pas de croissant à se mettre sous la dent…
A cette heure-là, mon amie est encore dans un sommeil profond. Il ne me reste qu’à tuer le temps pendant quelques heures.
J’en profite pour refaire un tour à Yokohama.
Le métro et son quai à portière m’a fait penser au métro de Fukuoka. Il serait peut-être judicieux d’installer le même mécanisme à Nagoya…
Le Landmark Tower à 7 heures du matin. Peu de badauds.
A cette heure, les carrefours sont déserts. Les attractions ont l’air désaffectées.
Comme pour Nagasaki, Kôbe et Hakodate, la ville de Yokohama se distingue des autres villes japonaises par un passé de port ouvert, et cela se ressent terriblement sur l’architecture. Ici, le bâtiment des douanes ressemble quasiment à une mosquée.
On trouve aussi de bonnes vieilles briques…