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un pays fourmidable
21 janvier 2011

Réadaptation à la vie en France

Terne. C’est le mot qui me vient maintenant à l’esprit en pensant au temps que j’ai eu en France en novembre. Auparavant, j’adorais les journées courtes de l’hiver, les températures rafraîchissantes, le temps nuageux. J’aurais pu faire un bon ch’ti. Mais après 4 ans au Japon, j’ai pour la première fois ressenti les effets sur la peau de l’absence d’humidité dans l’air. J’ai surtout mal vécu le manque de journées ensoleillées. “Quel temps pourri” doivent penser les Japonais…

Par contre, j’ai retrouvé un certain plaisir en ouvrant un frigo français : de bonnes surprises à l’intérieur ; un bac à fromage plein, des yaourts à profusion, des pâtés, du saucisson et des confitures sans mizuame.

Même une tarte flambée alsacienne premier prix chez ED fait pâlir celle mangée le mois précédent au Japon. Plein de patates et de crème fraîche alors que sa rivale japonaise est fine comme un disque LP et ne semble contenir que de l’oignon. (photo ED à droite. à gauche, c’est l’illusion de la générosité par la couleur des lardons, mais c’est découpé au nanomètre près)

meitetsu-littleworld-pavillon-alsace-flammenkischflammekusch

eclair-flan-tarte-meringuee

Je retrouve aussi le plaisir de faire la queue dans une boulangerie. Parfois, on se dit qu’ils y vont fort avec le prix des viennoiseries et pâtisseries.

Jusqu’à 2€ pour un éclair sur Paris, autant mettre une pépite d’or dedans.

 

 

savon-artisanalJ’ai fait le plein en savon de Marseille.  Ca aussi, ça se fait rare, et même en France. Les pousse-mousses hypoallergéniques qui lavent rien et qui sentent rien ont déferlé dans les rayons pour remplacer nos savons efficaces.

C’est quoi cette génération de peaux sensibles ?? Comment ils ont pu survivre jusqu’ici ?

 

morbier Voilà un moment important : un Morbier tout juste déballé, trônant sur la table en attendant une belle tranche de pain.

 

 

 

 

bleu-de-gex

J’ai même fait une découverte : un bleu de Gex. Celui-ci ferait tourner de l’œil un Japonais par ses couleurs vives.

C’est pourtant comme ça qu’un fromage doit être. Le débat sur l’identité française, pour moi il est là. Tu manges ça, t’es mon ami. Tu manges pas ça, je ne t’adresse pas la parole.

 

maroilles-fermier

Celui-ci, j’en ai acheté 2. C’est un maroilles fermier. Aucune chance que la douane japonaise me laisse passer avec.

 

 

 

 

pain-epeautre

J’ai dégusté tout ça avec un pain d’épeautre. Une belle bête d’un kilo, quand même. L’épeautre n’existe pas au Japon. Pas moyen de refaire ce monstre avec la machine à pain.

 

 

 

J’ai aussi pris des photos souvenir en passant devant une fromagerie. Moi, je pourrais pas bosser là-dedans. Je ruinerais le fond de commerce tous les soirs. Un fromage par repas.

fromagerie fromagerie2

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Commentaires
D
oh mon dieu... j'en rêve...
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L
Rien que pour ça je suis pressé de faire un tour en France. Ce fera 5 ans que je n'y suis pas retourné !
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