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un pays fourmidable
3 décembre 2000

En route pour Nagoya

Quelle curieuse expérience : Pendant ces 2 derniers jours, je me suis retrouvé dans un cocon familial, chéri et protégé par de merveilleux parents d’adoption. Pourtant, je suis mal à l’aise. Entre leur extrême gentillesse et leur statut social très aisé, je me sens indigne d’un tel traitement.

Lors de mon précédent séjour chez eux, pour me servir le thé, ils avaient sorti un bol de l’époque Edo qui avait servi à un samurai et ils m’avaient confié un objet datant de l’ère Meiji. C’est beaucoup trop !!

Cette fois encore, je suis l’objet de toutes leurs prévenances. Monsieur Mitsui m’a acheté de la nourriture pour mon voyage, a fait le plein en pellicules photos pour moi, m’a acheté un grand nombre de magazines, et a aussi pris la liberté d’acheter mon billet d’autocar pour Nagoya. Je ne peux même pas ouvrir mon porte-monnaie sans qu’il intervienne. En échange, je ne peux offrir que quelques babioles achetées à Paris. Toutefois, parmi mes cadeaux, une cravate grise achetée au Printemps semble lui faire énormément plaisir.

Je quitte Susono avec M. Mitsui. A Shizuoka, on s’arrête dans un restaurant où il a ses habitudes pour déguster des Tempura. Ensuite, c’est le moment difficile de la séparation.

Je sais que je ne les verrai plus avant de nombreuses années, alors dans le car, je broie un peu du noir… Finalement, visiter le Japon, ses temples, ses routes, cela ne vaut pas grand chose par rapport aux bons moments que l’on peut passer avec des amis japonais en dépit du fait que tout nous sépare culturellement. Ces moments partagés où l’on rit ensemble ou s’étonne de partager autant de valeurs relève presque de la magie.

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