Quartier chinois de Yokohama - suite
S’il n’y avait pas autant d’affluence, je m’installerais bien à une petite table pour engloutir quelques nikumans, mais ça sera pour une autre fois.
Le quartier chinois semble être délimité par ces grandes portes aux couleurs vives, mais on trouve aussi ces portes à l’intérieur du quartier, donnant l’accès aux deux plus importantes voies piétonnes.
Chaque porte a son propre style graphique, dont j’ignore la signification. Au total, on peut en compter 10. Au moins 5 sont vraiment imposantes. Je remarque juste que les inscriptions doivent être lues à l’ancienne « de droite à gauche ».
A Hakodate, j’avais profité d’un « voyage dans le voyage » en admirant l’architecture d’une église Orthodoxe. A Yokohama, c’est un peu la même impression pour moi, même si le folklore chinois du quartier me paraît un peu forcé et pas vraiment signe d’une présence chinoise. (je n’ai pas entendu parler chinois dans les rues) Ce qui est le plus amusant pour moi, c’est de voir ce mélange de vêtements. Comme un feu d’artifice est prévu en soirée, les jeunes Japonaises ont sorti leur yukata. Je les vois passer à côté de vendeuses en costume chinois ; ça ne va pas du tout ensemble. C’est comme manger une choucroute à la Carbonara…
Bon, je crois que j’ai fait le tour des avenues dans tous les sens possibles et inimaginables. On peut dire que j’en ai pour mon argent. Mes pauvres chaussures de ville commencent à souffrir. Elles ne survivront sûrement pas à mon séjour ici.